Ostréïculture
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VISITE AU MOURRE - BLANC

Aujourd’hui, tous à bord de trois 5/7 et du mentor, pour aller au Mourre Blanc à côté de MEZE voir les ostréiculteurs, nous avons appris comment ils travaillent l’huître avant de la vendre.
 Il y a environ 900 exploitations sur l’Etang de Thau. Elles partagent leur activité entre les moules et les huîtres.
A MEZE, elle sont regroupées au MOURRE BLANC. Actuellement, pour répondre aux normes européennes d’hygiène, des travaux ont été entrepris. Les vieilles baraques ont été détruites, les canaux ont été curés. La fin de cette opération semble poser de problèmes financiers et malgré les aides européennes et nationales certains se sont plaints de l’investissement personnel à effectuer.
étiquette de bourriche
Toutes les entreprises que nous avons vues étaient de type familial (les parents avec leurs enfants ou l’inverse). A l’occasion des “ coups de bourre ”, certains emploient du personnel supplémentaire.
Pour devenir “ patron ”, il faut suivre un stage de 200 heures à SETE où l’on apprend la technique mais aussi les méthodes de gestion. On peut aussi sortir d’une école avec un B.T.S. On achète auprès de la direction des Affaires Maritimes une concession, c’est à dire un certains nombre de tables (50m sur 25 soit 1250 ares). La plupart des ostréiculteurs rencontrés possédaient entre 8 et 12 tables.
Ils vendent directement leur production à de mareyeurs ou à des grandes surfaces. Les prix fluctuent suivant les saisons et ils n’en sont pas maîtres.
La seule pollution qui leur pose problème est celle causée par un petit escargot qui se fixe sur les coquilles, les perce et se nourrit de l’huître. Seule une eau froide (moins de 10°) peut en venir à bout.
Tous avaient l’air d’aimer leur métier, ils trouvaient qu’ils étaient libres de gérer leur temps à leur guise. Nous, on a trouvé que les horaires étaient importants (5h à 17h) en juin. Il faut aussi travailler dans l’humidité et dans le froid l’hiver.
Nous avons vu chez divers ostréiculteurs, les diverses phases du travail du paysan de la mer.

  •  La mise au toron des naissains qui proviennent des charentes.
  •  Le détroquage au bout de 14 mois. Et le collage par 3 avec du ciment.
  •  Le détroquage final au bout de 8 mois pour la commercialisation dans des bourriches.
Ensuite, direction Bellevue pour pique-niquer. Bellevue c’est une colline d’où l’on a une superbe vue. On domine tous les parcs à huîtres,  le cordon littoral, le Mont Pinède, les forêts de pins, c’était très joli, cet endroit porte vraiment bien son nom !
Après le pique-nique, nous avons écrit des poèmes ou des histoires sur l’étang de Thau, le paysage, la mer ou les montagnes et Fréd nous a raconté la légende de la sirène de Roquerolle.
Avant de repartir, nous avons pêché un peu, il y avait surtout des Méduses.
De retour au centre, nous avons regardé un film sur la formation de l’étang.
A Bellevue

Nous avons passé deux jours avec Fred et Délphine. Ils appartiennent à une association : “La Touline “ basée à MEZE et qui propose la découverte de la faune et de la flore de l’étang de Thau.
Avec eux, on a pêché dans les rochers autour du phare, on est allé observer les oiseaux dans les anciens marais salants, mais malheureusement, la “Tram” les avait fait fuir. Par contre les moustiques étaient là.
Ils nous ont présenté un film sur la vie des “GENS de THAU”. on a pu voir un pêcheur à la capetchade, un pêcheur de palourdes ( Il plonge en apnée 5 à 6 heures par jour pour remonter ce coquillage), des ramasseurs d’appâts de pêche (ils raclent le fond de l’étang avec une arsellière et remontent ainsi 50 kg de sable qu’ils trient pour trouver un ou deux vers)
Avec Delphine, nous avons écrit des textes sur la mer, l’étang, les Glénans. C’était très intéressant et du sommet de Bellevue, on a été très inspiré