ABATTRE : On s’écarte de l’axe du vent en tirant la barre et en choquant la voile

AFFALER : Baisser les voiles

AMER : un point fixe de la côte bien visible du large (clocher, chateau,...)

BABORD : la gauche en terme marin

BARRE : partie du gouvernail

BOME : la barre fixée au mât qui tient la partie inférieur de la voile. Par vent arrière, il faut s’en méfier.

BEAUFORT : Echelle utilisée pour mesurer la force du vent. Les graduations vont de 0 (pétole) à 12 (ouragan avec des vents de plus de 120 km/h et des vagues de 15m de creux)

BORDER : tendre une voile

BOUT : un cordage, on prononce "boute"

CHAISE (nœud de) : une histoire de serpent qui sort du puits, tourne autour de l’arbre et rentre dans le puits

CHOQUER : relâcher une voile (contraire de border)

COMPAS : Il sert à repérer les directions par rapport au Nord. Il est gradué de 0° (le Nord) à 360° (le Nord aussi) en passant par 90° (l’Est), 180° (le Sud), 270° (l’Ouest). Il y a le compas de route qui permet de lire le cap que l’on suit et de s’y tenir. Il y a le compas de relèvement qui permet à partir de 3 amers ou balises de se situer.

DEMI-CLE : un des nœuds que l’on fait avec une drisse sur un taquet

DESSALER : tomber à l’eau. On entreprend alors les manœuvres d’un homme à la mer

DRISSE : le cordage qui sert à hisser les voiles

ECOUTE : le cordage qui sert à orienter une voile

EMPANNAGE : virement de bord par vent arrière. C’est une manœuvre délicate

ENDRAILLER : mettre les mousquetons du foc sur l’étai, c’est ce que fait Benjamin sur la photo.

ETAI : filin d’acier sur lequel on fixe le foc

ETARQUER : tendre la bôme au pied du mât

ETRAVE : partie avant du bateau qui est en contact avec l’eau

FASEYER : la voile bat, il faut la border pour qu’elle puisse être le moteur du bateau

FOC : voile que l’on met à l’avant. Elle nécessite 2 équipiers pour tenir les écoutes lors des virements de bord.

GENOIS : voile plus grande que le foc et qui le remplace lorsque le vent n’est pas très fort.

GILET : obligatoire dès qu’on met les pieds sur un voilier

GITE : inclinaison du bateau sur un bord. Pour remettre le bateau à plat, on choque les voiles ou on fait contre poids avec son corps (trapèze).

GODILLE : elle sert à remplacer le vent et le moteur. On prend un aviron, on se met debout sur l’arrière et on fait des 8 dans l’eau. Facile à dire ... le résultat demande de l’entraînement. C’est à la godille qu’on arrive à Marseillan.

GREEMENT : l’ensemble de ce qui contribue à la propulsion du voilier (mâts, bômes, étais, drisses, voiles).

HUIT : célèbre nœud que l’on fait sur les écoutes pour qu’elles ne quittent pas la poulie ou le filoir.

LARGUER : détacher, laisser aller une amarre.

LOFFER : on se rapproche du lit du vent en bordant le foc puis la grande voile

LOUVOYER : Pour atteindre un point plein vent debout, un voilier doit tirer des bords, c’est à dire suivre une route en zigzag, à 45° du lit du vent.

LOVER : rouler un cordage en cercles superposés ; c’est très utile pour après.

MILLE MARIN : unité de mesure employée en mer. Un mille marin équivaut à 1852 mètres.

MISTRAL : vent violent froid et sec qui descend la vallée du Rhône et qui est dû à des dépressions situées en Méditerranée. Aux Glénans, souffle plutôt la tramontane. Célébré par Edmond Rostand dans Cyrano de Bergerac :

PENON : bout de laine ou de ficelle qui permet de voir d’où vient le vent et surtout de savoir si les voiles sont bien en place.

POINT : faire le point, c’est relever au compas sa position. On utilise des amers, il en faut 3.

PORTANT : on est au portant à partir du largue, on est poussé par le vent.

REMONTER AU VENT : on se rapproche de l’axe du vent, on lofe et on prend les allures petit largue, bon plein et près.

SAFRAN : partie du gouvernail qui trempe dans l’eau.

SPINNAKER ou SPI : voile que l’on place à l’avant par vent arrière pour gagner de la vitesse;

TIRER DES BORDS : synonyme de louvoyer.

TRIBORD : droite pour les marins.

WINCH : petit treuil à main qui aide à border.