Le marinier 2
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Épisode 2

Comment mon père a-t-il pu avoir 300 000 F de dette ?

- Facile petit, un beau jour pour moi, mais un mauvais jour pour ton père, il voulut jouer au poker, mais il n’avait plus un sou à force de jouer. Alors il me demanda 300 000 F. Je lui ai donné l’argent qu’il voulait, mais je l’ai prévenu qu’il devrait me rembourser et il fut d’accord car il était persuadé que cette fois-ci il allait gagner. Mais par malchance il perdit tout l’argent que je lui avais donné, enfin prêté... 

Maintenant je te laisse, mais n’oublie pas les 300,000F que tu me dois, compris petit! "

Je me suis couché et le lendemain, les paroles d’Antonio étaient gravées dans ma tête.

Durant la journée une question me venait à l’esprit

" Comment vais-je faire, pour trouver 300.000 F ? … "

La nuit suivante… Antonio revint sur la péniche et cria :

" Il y a quelqu’un ?

Avec une voix tremblante je répondis :

- Oui, il y a bien quelqu’un ! qu’est-ce que vous voulez monsieur ?

- C’est moi ! … Antonio !

- Oh ! toi, qu’est-ce- que tu veux encore ?

- Je veux savoir si tu as les 300.000 f ?

- Non, je ne les ai pas !

La discussion s’est finie vers 3 heures du matin. En attendant le lever du soleil, je décidais de vendre la croix de marinier.

" Je vais la vendre au marché " disais-je.

La nuit suivante je réfléchissais à ma décision. Mais… même si la croix de marinier était à mon père, je n’avais pas le choix.

Et le lendemain matin, je partis au marché et je vendis la croix 10000F.

15 jours plus tard, je me  résignait à vendre le bateau 200 000F. Pendant 2 semaines je ne trouvais personne d’intéressé… 

Mais un jour je trouvais quelqu’un qui le voulut et ce fut un jour de bonheur pour moi.

Après la vente du bateau, je contactais mon copain Eric. Mais il me dit non ! J’avais beaucoup de mal à le supplier mais je le fis et Eric dit :

" Bien si tu insistes, c’est d’accord !

Je voulais organiser une partie de poker. J’avais déjà trouvé une personne.

Mais il fallait être trois pour jouer. Je contactais un autre copain qui accepta directement. Il s’appelait Vincent. Je m'entraînais jour et nuit au poker.

La veille de la partie un autre problème survint, je ne savais pas où l’organiser. J’allais au bar de " Lapote " ils  refusèrent car c’était plein. Alors j'allais demander au bar de " SAINT- LOUIS " et là, ils acceptèrent.

Je m'installais à une table. Je commandais à boire et à manger puis je distribuais les cartes précautionneusement. Je regardais mes cartes attentivement et je  pensais beaucoup à la dette de mon père

" Et si je perdais tout en voulant gagner? … "

Tout à coup un adversaire posa une carte. Je transpirais à grosses gouttes devant cette carte puis je pris un mal de tête. Je pleurais presque en me rendant compte… que mon jeu était trop faible pour une carte pareille.

Je n’arrivais pas à accepter ma défaite quand soudain… tout au fond de mon jeu… j’aperçus… une carte, une très bonne carte que je posai. Je remportai alors 90 000F de plus… OUF ! le compte était bon ! Mais croyant en ma chance, je décidais de recommencer une partie, mais je ne fis plus trop attention au jeu et quelques minutes plus tard… quelqu’un posa une carte plus forte que moi et c’est ainsi que je perdis tout.

Bientôt la suite ...

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